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Saint-John Perse / Calouste Gulbenkian, Correspondance, 1946-1954, Édition établie, annotée et présentée par Vasco Garça Moura, Paris, Gallimard, Cahiers Saint-John Perse, N° 21, 2013.



D’origine arménienne, créateur de la Turkish Oil Company et grand homme d’affaires, Calouste Gulbenkian rencontra Alexis Leger, alors directeur de cabinet d’Aristide Briand (1925). Gulbenkian avait une des fortunes les plus colossales de son temps et une collection de peinture reconnue mondialement. En France, il se partageait entre un hôtel particulier avenue d’Iéna surmonté d’une terrasse avec volière d’oiseaux et un parc au-dessus de Deauville, Les Enclos, où il projetait de construire une maison. La correspondance entre l’homme d’affaires et le poète diplomate, archivée à la Fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne, commence après l’exil aux États-Unis de celui-ci et se termine un an avant la mort de Gulbenkian (1946-1954). Elle est composée de 52 lettres d’Alexis Leger (surnommé Douglas), longues et denses, et de 37 lettres de Calouste Gulbenkian (surnommé aussi Douglas…). Devinant les difficultés morales et financières d’Alexis Leger, le milliardaire et philanthrope lui proposa une allocation régulière, en échange de quoi il obtiendrait de la part de l’ancien diplomate des informations régulières sur la situation politique internationale vue des États-Unis. La conversation entre les deux hommes entrelace deux thèmes principaux : les préoccupations liées, en pleine guerre froide, aux menaces d’une éventuelle troisième guerre mondiale ; les projets d’aménagement du parc des Enclos. On découvre donc deux visages nouveaux de Saint-John Perse : un diplomate aux visions planétaires, marqué par son expérience personnelle du désastre de l’entrée en guerre et informé aux sources américaines ; un paysagiste, connaisseur en terre et climat normands et expert en botanique. Le ton amical de la conversation permet des évocations plus intimes, en particulier chez ces deux hypocondriaques, les préoccupations de santé, le deuil et la tristesse de l’éloignement. La publication de cette passionnante correspondance, totalement inédite, a été possible grâce à l’autorisation et à la générosité de la Fondation Calouste Gulbenkian.

Voir aussi : Programmation

des parutions 2015

 de Sjperse.org / La nouvelle anabase

Note : Un an après le colloque "Saint-John Perse, Aimé Césaire, Édouard Glissant : Regards croisés" organisé par l'Institut du Tout-Monde en partenariat avec Sjperse.org (UNESCO / BnF / Maison de l'Amérique latine, sept. 2012) auquel il avait participé, Patrick Chamoiseau publie un essai directement issu de sa contribution, en une version sensiblement augmentée : Césaire, Perse, Glissant, les liaisons magnétiques (Éditions Philippe Rey, octobre 2013). Les actes du colloque, qui paraissent prochainement, prendront utilement en compte l'enrichissement de cette réflexion portée par l'écrivain sur ces trois alliés tutélaires. À l'occasion de cette publication majeure, le site officiel d'Édouard Glissant, Édouard Glissant.fr, en partenariat avec Sjperse.org, propose une page spéciale consacrée justement aux liens riches et multiples de Chamoiseau, aux œuvres de Glissant, Saint-John Perse et Césaire : mises en perspectives critiques et archives au gré desquelles on trouvera des compléments utiles à l'essai.

Saint-John Perse en ses dictionnaires : l'idiolecte d'un poète. Actes du colloque de l'Université de Cergy-Pontoise, novembre 2009, réunis et présentés par Catherine Mayaux, Paris, Honoré Champion, 2013.


Saint-John Perse a largement pratiqué les dictionnaires de toutes sortes au cours de sa vie, ce que son langage poétique manifeste amplement. L'enquête sur l'idiolecte du poète recouvre des enjeux d'importance, puisqu'elle met à jour une partie de son substrat intertextuel, de ce qui le constitue et le détermine historiquement, et de la pensée qui l'habite. Elle permet de repenser certains objets traditionnels des études persiennes abordés ici à travers l'observation de la syntaxe et des mots, des outils grammaticaux et des figures du discours, du vocabulaire spécifique et de son fonctionnement dans la langue. L'ancrage idéologique, la marque laissée par le créole ou par la connaissance d'autres langues ont également fondé les travaux présentés ici, actes du colloque qui s'est tenu à l'Université de Cergy-Pontoise en novembre 2009.


  

Henriette Levillain, Saint-John Perse, Fayard, 2013.


"Á quel moment Alexis Leger a-t-il découvert Saint-John Perse ? Á quel moment l’un s’est-il placé derrière ou devant l’autre ? Pourquoi Alexis Leger a-t-il voulu que Saint-John Perse reste endormi pendant plus de quinze ans dans le trésor de son imaginaire ? Comment Saint-John Perse a-t-il ressuscité quand il est parti pour New York en juin 1940, humilié par Hitler, calomnié par une femme qui détestait celle qu’il aimait? Depuis l’enfance aux Îles, dans le désert de Gobi ou sur les mers, au gouvernail du Quai d’Orsay ou en exil, dans la solitude ou l’amour, Saint-John Perse rêvait sa vie et tentait d’ajuster les faits à son idéal. Quand il n’y parvenait pas, il écrivait pour « mieux vivre ». Orphelin de père à vingt ans, il rechercha avidement l’amitié de pères adoptifs. En littérature : Francis Jammes, Gabriel Frizeau, André Gide et Paul Claudel. En politique : Philippe Berthelot et Aristide Briand. Lors de son exil américain, il fut adopté par des admiratrices talentueuses et fortunées, Mina Curtiss, Katherine Biddle et Beatrice Chanler. Dans cette biographie littéraire richement documentée, Henriette Levillain veut comprendre l’énigme d’une personnalité puissante, secrète et controversée à laquelle on reprocha sa mythomanie ou de s’être enlisé dans un antigaullisme de mauvais aloi."


  

Patrick Chamoiseau, Césaire, Perse, Glissant, les liaisons magnétiques, Éditions Philippe Rey, 2013.


"Aimé Césaire. Saint-John Perse. Édouard Glissant. Trois des plus grands poètes de tous les siècles. Pourtant, il nous est difficile d’envisager une entité pareille. Dans l’ordinaire perception, on les distingue, on les oppose, on les distingue en les opposant. Le contexte historique et politique accuse cette perception d’antagonismes définitifs. L’homme de l’Afrique et de la Négritude. L’homme de l’universel conquérant, orgueilleux et hautain. L’homme des chaos imprévisibles du Tout-Monde. Derrière ces classifications, on sent bien que persiste notre impossibilité à envisager l’unité-diversité, les solidarités conflictuelles, les ruptures qui rassemblent, les écarts convergents. Dès lors, il nous faut tenter de deviner leur inévitable relation, ces "liaisons magnétiques" qui les rassemble sans les confondre, et qui nourrissent, et leurs mouvements particuliers et leurs musiques secrètes. La liaison magnétique est rétive aux rapprochements généralisants. Elle est tremblante, légère, subtile, réversible, diffractée et infime. Elle va de notes en contre-notes, de sentiments en longues rêveries. Sa fécondité provient de l’intensité des imprévisibles qu’elle suscite, des déplacements, combinaisons et dispositions nouvelles qu’elle suggère. Césaire. Perse. Glissant. La magnétique puissance de ces solitaires ne les rend-elle pas finalement solidaires ? Patrick Chamoiseau nous livre ci sa perception très libre de trois des plus grands poètes du vingtième siècle. Une année de lectures et de relectures, au fil des saisons antillaises, des vents, des chaleurs, de la pluie. De notes en contre-notes, au contact de ces forces poétiques, s’ouvre le mouvement océanique d’une conscience qui envisage son pays, dessine les contours de son Lieu, éprouve les événements contemporains, se questionne et questionne sans cesse les mutations imprévisibles et les beautés du monde."




  

Giovanna Devincenzo, L'impossible retour de Saint-John Perse, Éditions Hermann, "Vertige de la langue", 2013.


Alors qu'il n'est encore qu'un adolescent, Saint John-Perse quitte son «beau pays natal» avec sa famille pour n'y jamais revenir. Cet éloignement constitue pour lui une perte irréparable, marquant pour toujours son existence. Dès lors, il ne cessera de chercher les avatars de son bienheureux royaume d'enfance. Dans les nombreux pays qu'il visite, Saint-John Perse semble vouloir reconnaître les traces de son paradis antillais et, bien qu'à plusieurs reprises il se rende à deux pas de ses Antilles chéries, il restera fidèle à son dessein : «ne [...] jamais rien revoir».


S'appuyant sur un ensemble de documents authentiques et inédits appartenant à la fois à la bibliothèque personnelle du poète et à ses dossiers documentaires soigneusement conservés à la Fondation Saint-John Perse, Giovanna Devincenzo se penche sur le complexe chemin de renouement différé de Saint-John Perse avec ses îles.


Giovanna Devncenzo est chercheur en littérature française à l'Université de Bari Aldo Moro (Italie). Spécialiste des XVIe et XVIIe siècles, notamment de l'œuvre de Marie de Gournay et de Geoffroy Gay, ses recherches portent à présent sur la poésie du XXe siècle ainsi que sur la poésie contemporaine.


  

Ne sont pris en compte au sein de cette rubrique que les ouvrages récents ; pour ce qui est des articles ponctuels parus en revues, nous vous recommandons de vous reporter aux bibliographies régulièrement mises à jour par la Fondation Saint-John Perse et publiées dans les Cahiers Saint-John Perse (Gallimard, "Cahiers de la NRF") ou dans Souffle de Perse, organe de l'Association des Amis de la Fondation Saint-John Perse.


  

ACTUALITÉ ÉDITORIALE - Saint-John Perse en librairies                                       2013 ____________________________________________________________________________________________________________________________________________

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