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SAINT-JOHN PERSE À L'AGRÉGATION DE LETTRES 2007

                   

> BIBLIOGRAPHIE COMMENTÉE

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Saint-John Perse et ses amis américains. Courrier d’exil. Textes réunis, traduits et présentés par Carol Rigolot, Paris, Gallimard, Les Cahiers de la NRF, « Cahiers Saint-John Perse », N° 15, 2001.


De 1940 à 1970, la correspondance passionnée avec les riches mécènes et amis américains qui ont changé la face de l’exil de Leger : Katherine et Francis Biddle, et Archibald MacLeish. Une édition très soignée de la part de Carol Rigolot, livrant tout le substrat de ces relations denses et de tout le contexte de l’écriture des poèmes.


Lettres à une dame d’Amérique, Mina Curtiss, Edition de Mireille Sacotte, Paris, Gallimard, Les Cahiers de la NRF, « Cahiers Saint-John Perse » N° 16, 2003.


Les conditions du retour en France de 1957, le contexte de l’attribution du Prix Nobel, la réalité de l’appréhension de l’univers méditerranéen, au-delà de la présentation faite par le poète lui-même dans sa « Biographie » des Œuvres complètes : tant d’apports qui aident à compléter le portrait du dernier Perse, le poète qui ancre dans la presqu’île de Giens l’ultime séjour de sa longue course.


Lettres atlantiques : Saint-John Perse, T.S. Eliot, Allen Tate, 1926-1960. Textes réunis, traduits et présentés par Carol Rigolot, Paris, Gallimard, Les Cahiers de la NRF, « Cahiers Saint-John Perse », N° 17, 2006.


Une correspondance au sommet dans ce dernier numéro en date des Cahiers Saint-John Perse : les échanges entre Perse, TS. Eliot (qui fut son l’un de ses traducteurs américains) et Allen Tate, des années vingt où Eliot entreprend la traduction d’Anabase, à l’exil fécond des Etats-Unis.



  

1. Monographies et études de l'oeuvre


Michèle Aquien, Saint-John Perse, l’être et le nom, Seyssel, Champ Vallon, coll. « Champ poétique », 1985.


Un réel tournant dans la prise en compte du langage poétique de Perse : Michèle Aquien a établi là une évaluation essentielle de l’emprise d’une conception ontologique de la poésie sur le langage. Les versants de la poétique représentés par les œuvres au programme bénéficieront très utilement de cette approche attentive du langage persien, dans ses attaches au réel et à l’être conçu dans son mouvement.


Eveline Caduc, Saint-John Perse. Connaissance et création, Paris, José Corti, 1977.


C’est justement dans le sillage de la présence de Perse à l’agrégation en 1977, qu’Eveline Caduc avait publié le fruit de cette investigation d’un discours plaçant la poésie en mode de connaissance, inflation ou ascèse, selon la figure de la spirale – induisant un nouveau rapport au texte.


Roger Caillois, Poétique de Saint-John Perse, Paris, Gallimard, 1972 (première édition de l'ouvrage : 1954).


S’il est vraiment un titre qui permet d’appréhender le langage poétique persien avec toute la rigueur nécessaire, c’est bien cette Poétique de Saint-John Perse qui, du reste, peut être considérée comme l’acte fondateur de la critique persienne. Avec un parti pris clairement annoncé, selon lequel Caillois veut considérer l’œuvre essentiellement d’un point de vue formel, de très subtiles analyses de la langue de Perse permettent sous sa plume, de pénétrer les méandres de l’organisation de tout un univers langagier de l’œuvre.


Colette Camelin, L'imagination créatrice de Saint-John Perse, aux éditions Hermann (coll. "Savoir Lettres"), 2007.


Sans doute l'une des parutions les plus essentielles qui soient parvenues en cette année de l'agrégation 2007 : un essai consacré à l’univers poétique et aux ressorts intellectuels de Perse, au gré d'un décryptage exigeant et particulièrement dense des données de l'imaginaire créateur à l'oeuvre dans la poésie de Perse.


Colette Camelin, Éclat des contraires. La poétique de Saint-John Perse, Paris, CNRS Editions, "CNRS Littérature", 1998.


L’ouvrage de Colette Camelin, issu de sa thèse, fait date dans l’appoche de l’univers intellectuel de Saint-John Perse, et notamment de tout ce qui est de l’ordre de son intense fréquentation des philosophes. Vents étant d’une réelle densité pour la pensée qui s’y déploie, les analyses apportées ici avec la prise en compte de la bibliothèque personnelle du poète, sont à vrai dire indispensables, tout comme les commentaires très poussés des poèmes.


Colette Camelin, Joëlle Gardes Tamine, La « rhétorique profonde » de Saint-John Perse, Paris, Honoré Champion (coll. « Littérature de notre siècle »), 2002. (cf. "Saint-John Perse, le poète au masque de rhétoricien" Compte-rendu critique publié sur Fabula).


Quel est l’objet du langage poétique si singulier de Saint-John Perse ? C’est à cette si vaste question que l’ouvrage de Camelin et Gardes Tamine apporte quelques éléments de réponse, par une prise en compte très fine des modalités du déploiement du discours poétique sur les territoires divers d’une « rhétorique profonde » au sens de Baudelaire : l’éloge d’une part et le questionnement des soubassements de l’être de l’autre sont les voies d’une célébration des pouvoirs démiurgiques du verbe.


Joëlle Gardes Tamine, Saint-John Perse ou la stratégie de la seiche, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Marseille, 1996.


Voici rassemblés les principaux articles critiques de Gardes Tamine à propos de Saint-John Perse, où l’on perçoit l’importance de ses apports : une prise en compte des conditions de l’élaboration des mots chez Perse, de la valeur accordée au langage, mais aussi une mise à jour poursuivie par rapport aux années écoulées, des motifs de la construction du personnage du Poète. Un panorama très utile qui a permis le renouvellement de l’approche de cette poésie et de son auteur.


Joëlle Gardes, Saint-John Perse. Les rivages de l’exil, Editions Aden, coll. « Le cercle des poètes disparus », 2006.


Une biographie récente qui permet d’accéder à une synthèse du parcours d’Alexis Leger, tant imbriqué dans les jours de créateur de Saint-John Perse. Le propos ne se restreint pas à une simple biographie factuelle, mais permet d’apprécier au contraire l’inscription de l’œuvre en train de se construire, dans les soubresauts de la vie de diplomate et d’exilé qui fut celle de Leger, grâce à un souci constant de rendre compte des évolutions profondes de l’œuvre poétique. Perse restitué à son historicité, mais aussi au rythme d’un itinéraire singulier.


Henriette Levillain, Une lecture de Vents de Saint-John Perse. Edition commentée, Paris, Gallimard, « Les Cahiers de la NRF », Cahiers Saint-John Perse N° 18.


L’édition commentée de Vents tant attendue, où Henriette Levillain offre une synthèse sur la genèse et une lecture commentée particulièrement fine.


Henriette Levillain, Le rituel poétique de Saint-John Perse, Paris, Gallimard (coll. «Idées»), 1977.


L’un des classiques de la critique persienne, paru également il y a trente ans de cela, lors de l’agrégation de 1977. Pour Henriette Levillain, l’univers de Saint-John Perse emprunte aux civilisations archaïques plus qu’un théâtre symbolique, drainant avec les figures du chaman et du Poète-officiant, une conception rituelle du verbe poétique. Les traces de chamanisme, si importantes dans Vents, seront bien éclairées grâce à la consultation de cet ouvrage essentiel.


Henriette Levillain, Sur deux versants. La création poétique chez Saint-John Perse, Paris, José Corti, 1987.


L’autre indispensable d’Henriette Levillain : à partir de l’appréhension de la supervision par Perse des traductions anglaises de ses œuvres, l’ouvrage décortique de manière très attentive dans son « Livre III », certaines options esthétiques essentielles de la poétique persienne. On consultera avec grand profit les chapitres consacrés à Vents et à Chronique, analysés avec un souci de rigueur remarquable quant à l’insertion d’un imaginaire poétique dans des moments précis de la création.


Roger Little, Etudes sur Saint-John Perse, Paris, Klincksieck, 1984.


En vrai précurseur, Roger Little a dressé au gré de ses articles, dont certains des plus importants avaient été regroupés pour ce volume, un panorama d’une extrême précision des usages stylistiques et des conceptions du monde chez Perse. Tous les articles de la première partie notamment (« approches poétiques ») seront indispensables pour une appréciation de cette poésie-monde qu’édifia Saint-John Perse.


Catherine Mayaux, Saint-John Perse lecteur-poète. Le lettré du monde occidental, Berne, Peter Lang, 2006.


Une synthèse de Catherine Mayaux à propos de la part asiatique de la bbliothèque personnelle de Saint-John Perse et du mode d'agencement des éléments prélevés par le poète dans ses lectures effectuées dans ce domaine. Une étude de fond, et des pistes d'analyse pour un débat encore ouvert.


Carol Rigolot, Forged genealogies : Saint-John Perse’s conversations with culture, Chapel Hill, North Carolina Studies in the Romance languages and literatures, 2001.


Carol Rigolot a rassemblé ici des études très subtiles qui permettent d’apprécier l’idée de la connaissance telle que la conçoit Perse. Elle a eu l’intuition de rapprocher Vents des Feuilles d’herbe de Walt Whitman. L’ouvrage, en anglais, peut être commandé assez facilement par Internet.


Mireille Sacotte, Saint-John Perse, Paris, Belfond, 1991, Paris, L'Harmattan, 1997.


L’indispensable, la base, la pierre d’angle de la critique persienne. A ce jour l’approche certainement la plus complète de Saint-John Perse, par la première grande spécialiste du poète. A la fois approche biographique et analyse générale fondatrice de l’œuvre, avec une clarté qui en fait un modèle du genre. Urgent pour les agrégatifs.


Mireille Sacotte, Parcours de Saint-John Perse, Paris-Genève, Champion-Slatkine, 1987.


Version allégée de la thèse de Mireille Sacotte (la première thèse d’Etat établie sur Saint-John Perse). Jean-Pierre Richard avait parlé à son endroit, d’un aggiornamento de la critique thématique, tant la souplesse adoptée ici à partir des thèmes fondateurs qui parcourent la poésie de Perse, offrent au lecteur des repères sûrs qui évitent toute fixité. Un parcours en effet, de l’œuvre et de la géographie intime qu’elle dessine, avec ses évolutions profondes. Très utile justement pour cerner l’unité des œuvres très variées désignées au programme du concours.


- Renée Ventresque, Saint-John Perse dans sa bibliothèque, Paris, Honoré Champion, 2007.


Ceux qui connaissaient déjà les travaux antérieurs de Renée Ventresque à propos de la bibliothèque personnelle de Saint-John Perse (notamment les deux ouvrages publiés en 1993 et 1995, Les Antilles de Saint-John Perse  et Le songe antillais de Saint-John Perse, chez L'Harmattan), ne seront pas surpris de retrouver ici des versions parfois augmentées de certains articles qu'lle avait fait paraître çà et là, surtout dans Souffle de Perse. Une vision élargie donc de ce rapport étroit du poète avec ses lectures, pour l'édification de son oeuvre poétique.




2. Ouvrages collectifs


Joëlle Gardes Tamine (sous la direction de), Saint-John Perse sans masque. Lecture philologique de l’œuvre. Textes de Colette Camelin, Joëlle Gardes Tamine, Catherine Mayaux, Renée Ventresque. Poitiers, La Licorne, UFR Langues Littératures Poitiers – Maison des Sciences de l’Homme et de la Société, 2002. (cf. "Saint-John Perse, de la source au delta" Compte-rendu critique publié sur Fabula).

 

L’ouvrage constitue à lui seul la somme des avancées de ces dernières années dans l’approche de l’œuvre : il s’agissait initialement du projet d’une refonte de l’édition des Œuvres complètes de la Pléiade. L’ouvrage a été finalement publié à part, dans la revue La Licorne. Un indispensable commentaire détaillé de l’œuvre qui apporte tant aux lecteurs, dans la mise en valeur du « sens littéral » des poèmes. Un appareil critique (introduction, chronologie, bibliographies spécialisées) essentiel pour tous ceux qui doivent fréquenter l’œuvre de près.


Volume de la collection "Atlande", par Colette camelin et Joëlle Gardes-Tamine.


Présentation synthétique des œuvres de Perse au programme de l’agrégation 2007. Les aspects les plus saillants de l'univers intellectuel et du langage


Saint-John Perse et la mantique du poème, Vents, Chronique, Chant pour un équinoxe, La nouvelle anabase. Revue d’études persiennes, Sous la direction de Loïc Céry, N° 2, novembre 2006, Paris, L’Harmattan. Voir la présentation sur le site.


Conçu dans le sillage de la désignation de Saint-John Perse à l’agrégation de Lettres 2007 mais aussi bien au-delà, ce deuxième numéro de La nouvelle anabase propose, sous le signe fédérateur de la « mantique du poème » (art de la divination) : Un essai didactique consacré à une présentation des poèmes : Poétique de l’écart, poésie de la braise, par Loïc Céry et Esa Hartmann ; un dossier philologique à propos de toutes récentes découvertes primordiales sur la genèse de Vents : dossier spécial réalisé par Christian Rivoire et Loïc Céry ; une suite d’études critiques établies autour des œuvres.


Méthode!, 11, "Agrégation de Lettres 2007", Vallongues, 2006, p. 315 à 322.


Des articles intéressants sur les oeuvres de Saint-John Perse au programme de l'agrégation 2007, provenant du colloque de Toulon de 2005 (Daniel Aranjo), "Saint-John Perse, un Prix Nobel de Littérature entre Giens et Washington (1957-1975)", dans la revue Méthode!



Saint-John Perse (1945-1960), une poétique pour l’âge nucléaire, Textes réunis par Henriette Levillain et Mireille Sacotte (Actes du colloque de la Sorbonne de décembre 2003), Paris, Klincksieck, 2005.


Un colloque récent essentiel pour l’approche de la poétique représentée par Vents justement : des analyses de fond à propos de la réception de Perse dans les années cinquante, ou du statut du discours scientifique dans l’œuvre. L’influence de l’avènement de l’ère nucléaire, déjà pistée par Colette Camelin, est ici enrichie de commentaires croisés de différentes disciplines, manière de renouveler les analyses – et le pari est tenu.


Paule Plouvier, Renée Ventresque, Jean-Claude Blachère, Trois poètes face à la crise de l’histoire. André Breton – Saint-John Perse – René Char, Actes du colloque de Montpellier III (22-23 mars 1996), Paris, L'Harmattan, 1997.


Au cours de ce colloque de 1994, on s’était penché sur l’historicité de la production littéraire de Perse, et les communications essentielles avaient envisagé les implications de cette conception cyclique de l’histoire que l’on retrouve précisément dans Vents (Colette Camelin y fait abondamment référence dans sa contribution). Utile Pour des perspectives de genèse des œuvres dans leur contexte historique propre.


Modernité de Saint-John Perse ? Actes du colloque de Besançon des 14, 15 et 16 mai 1998. Textes réunis et présentés par Catherine Mayaux, Besançon, Presses universitaires franc-comtoises, coll. « Annales littéraires de l’Université de Franche-Comté », 716, Série Centre Jacques-Petit, vol. 96, 2001. (cf. "Saint-John Perse, ou les énigmes d'une modernité" Compte-rendu critique publié sur Fabula).


Compte tenu de la spécificité si prononcée de la poésie de Saint-John Perse, il n’est pas inutile de s’interroger sur sa place au sein de la modernité littéraire. Ce fut l’objet du colloque de Besançon de 1998 organisé par Catherine Mayaux, dont les actes peuvent être enrichissants pour qui veut avoir certaines perspectives à propos des modèles lointains et des présences de la poétique persienne.


Postérités de Saint-John Perse. Actes du colloque de Nice des 4, 5 et 6 mai 2000. Textes réunis et présentés par Eveline Caduc, Nice, Publications de la Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines de Nice, ILF-CNRS – « Bases, Corpus et Langage », Association des Amis de la Fondation Saint-John Perse, 2002. Actes mis en ligneUUn sur le site de la Fondation Saint-John Perse.


De même, il n’est pas inutile de s’interroger sur les postérités de l’œuvre de Perse, en guise d’investigation sur les ferments d’une pérennité, ou les distances qui fondent notre rapport contradictoire à cette œuvre que son auteur avait tant voulu « hors de tout temps et de tout lieu ».



3. Edition de la correspondance


Certains volumes récemment publiés de la correspondance inédite de Saint-John Perse s’avèrent particulièrement utiles pour envisager le contexte d’écriture de Vents et des derniers poèmes. On s’y référera avec profit pour compléter tout l’arrière-plan de la genèse de ces œuvres recouvrant deux périodes de la création du poète, mais avant tout deux périodes de vie bien différentes, de la deuxième phase de son exil américain à son installation puis son séjour en Provence, présentée dans la « Biographie » de la Pléiade comme une lente adoption du paysage méditerranéen. Les trois derniers volumes des Cahiers Saint-John Perse sont, dans cette optique, primordiaux.








  

Mis à part les références propres à chaque recueil (répertoriées au sein des notices des œuvres), la bibliographie persienne a connu ces dernières années des apports considérables, qu’il est important de connaître pour une vue d’ensemble qui tienne compte des mutations intervenues dans l’approche critique de l'œuvre. Il serait impossible d’aborder cette œuvre poétique de manière satisfaisante en méconnaissant ces repères-là, qui ont modifié en profondeur le rapport à Saint-John Perse. A l’occasion de l’agrégation 2007, Sjperse.org vous propose ici un point général sur ces avancées bibliographiques persiennes, avec ce classement raisonné et commenté établi tout particulièrement en rapport avec le programme du concours, et en complément à la bibliographie qui figure déjà sur le site.